Organisation et fonctionnement

A la tête de l’OMC se trouve la Conférence ministérielle qui est l’Autorité supérieure habilitée à prendre des décisions sur toutes les questions relatives aux accords commerciaux multilatéraux.

Elle est composée de représentants de tous les pays membres (162 pays à la fin de novembre 2015), chacun de ceux-ci ayant la même importance lors des votes. Cependant, avec les évolutions et les intégrations régionales, certains groupes de pays, par exemple l’Union Européenne, voire d’intérêts, par exemple le groupe de CAIRNS, agissent par l’entremise d’un porte-parole unique.

Outre les membres de droit, un ensemble d’observateurs, dont le Fonds Monétaire International, la Banque Mondiale, l’Organisation Mondiale de la Santé et diverses Organisations non gouvernementales sont accrédités et participent aux travaux.

La Conférence ministérielle se réunit au moins une fois tous les deux ans. Sa dernière réunion a eu lieu à Nairobi (au Kenya) du 15 au 19 décembre 2015 et la prochaine session se tiendra en 2017.

Les activités courantes de l’OMC relèvent des compétences du Conseil général, composé lui aussi de représentants de tous les pays membres, qui ne rend des comptes qu’à la seule Conférence ministérielle.

Il se réunit sous deux formes spécifiques bien connues :

  1. L’Organe de Règlement des Différends (ORD) qui supervise la mise en œuvre des procédures de règlement de ceux-ci
  2. L’Organe d’examen des politiques commerciales (TPRB) qui examine périodiquement les politiques commerciales des divers Etats membres

Il supervise l’ensemble des Conseils, Comités et Groupes de travail, dont :

L’OMC prend connaissance des arrangements commerciaux régionaux conclus de par le monde (aux fins de permettre une intégration plus étroite des économies nationales respectives et de supprimer ou tout au moins de limiter les obstacles aux échanges mutuels) et les autorise à déroger à la clause de la nation la plus favorisée s’il est avéré que ceux-ci favorisent le commerce entre les pays concernés, sans opposer d’autres obstacles à celui avec les pays tiers, et à la condition qu’ils aient les formes d’une zone de libre-échange ou d’une union douanière.

Tout pays candidat à l’adhésion à l’OMC doit souscrire à l’ensemble des résultats de « l’Uruguay round » et aux règles fixées par les divers accords commerciaux multilatéraux.

 

En savoir plus sur :

Site Web de l’OMC

L’organigramme complet de l’OMC